Les entreprises sont aujourd'hui confrontées à un risque de fraude au virement sans précédent. Selon une étude menée par Accenture, SAP et Trustpair auprès de 134 directeurs financiers et responsables de trésorerie d'ETI et de grands groupes français, 95% d'entre elles ont été victimes de ce type de fraude en 2021.
Dans 75% des cas, cela a entraîné une perte financière. Les fraudeurs sont de plus en plus inventifs et utilisent des moyens digitaux de plus en plus sophistiqués, ce qui contribue à une augmentation du nombre de cyberattaques touchant les transactions financières. Il est donc crucial pour les entreprises de prendre des mesures pour se protéger contre ces actes malveillants.
Les fraudes au virement sont souvent rendues possibles grâce à des vols de données, qui peuvent survenir lorsque des archives confidentielles sont simplement jetées. C'est pourquoi il est important de passer par un service de destruction de documents confidentiels comme Destrudata.
Comment lutter contre la fraude au virement à l'échelle globale ?
D'après les données, la fraude au RIB est la plus courante, touchant 64% des victimes de fraude au virement, suivie de près par l'arnaque aux faux fournisseurs (43%) et le phishing (40%).
Ces sujets sont généralement pris en charge par les directions comptables et financières, mais leur expertise ne suffit souvent pas à faire face à une attaque. Les Directeurs des systèmes d'information (DSI) sont donc également sollicités pour mettre à disposition leurs ressources et aider à contrer ces fraudes.
Selon Elodie Bananier, directrice de la gestion des risques opérationnels et de la conformité chez Accenture France, lorsqu'une entreprise aborde le projet de lutte contre les risques tiers à l'échelle globale, l'équipe financière seule ne peut pas suffire. Il est nécessaire de collaborer avec les achats et l'informatique pour couvrir l'ensemble des points de risque de la chaîne. En effet, la lutte contre la fraude au virement est aujourd'hui un enjeu global qui implique de plus en plus la participation des DSI.
La sensibilisation et la formation des collaborateurs sont les dispositifs les plus couramment utilisés pour prévenir les tentatives de fraude. Les entreprises cherchent ainsi à mettre en place une culture forte de lutte contre la fraude pour renforcer leur système de protection et réduire les risques. Toutefois, 47% des personnes interrogées attendent de leurs banques des conseils sur la sécurisation de leurs opérations de virement. Pour 24% des participants, l'utilisation d'un ERP ou d'un logiciel de gestion financière est également une solution à privilégier qui peut faire la différence.
La Multiplication des points de contrôle pour réduire les risques de fraude
En ce qui concerne les procédures de vérification des paiements, la plupart des tâches demeurent manuelles d’après 64% des entreprises. En particulier, le contrôle du RIB nécessite encore en moyenne 30 minutes de travail pour les équipes financières.
Dans l'ensemble, les entreprises cherchent à multiplier les points de contrôle au début et à la fin de la chaîne de paiement afin de réduire les risques de fraude et d'améliorer la fiabilité des données. Étant donné que le risque de perte financière est une source de préoccupation majeure, 70% des répondants ont déclaré qu'ils mettent en place un processus de contrôle lorsque le montant de la transaction est élevé, et 26% effectuent un échantillonnage aléatoire pour détecter les fraudes éventuelles.
Bien que la plupart des directions financières ne disposent pas encore d'une solution technologique pour lutter contre la fraude au virement, leur connaissance des outils disponibles progresse. Le taux de reconnaissance des solutions de contrôle des coordonnées bancaires dépasse désormais les 87%, ce qui témoigne d'une évolution de la phase de découverte ou d'éducation vers une phase d'équipement généralisé. De plus, la question n'est plus de savoir si une entreprise doit s'équiper, mais quand et à quel niveau elle doit prioriser ce projet par rapport à d'autres.
L'automatisation de la gestion financière pour limiter les risques de fraude au virement
En 2022, 54% des personnes interrogées prévoyaient de lancer un projet de lutte contre la fraude au virement, ce qui témoigne d'une évolution face à l'augmentation des tentatives de fraude. Il y a quelques années, les entreprises avaient essentiellement recours à des processus manuels pour se protéger contre ces risques. Toutefois, aujourd'hui, plus des deux tiers des directions financières préfèrent qu'une solution de contrôle de RIB soit intégrée dans l'ensemble de leurs outils.
Pour lutter contre la fraude au virement, il est crucial de garantir la fiabilité des données et de sécuriser la chaîne de paiement dans son ensemble. La saisie des données dans un système informatique est généralement effectuée par les départements Achats et Comptabilité, puis les données sont manipulées par plusieurs équipes. Il est donc important de les contrôler régulièrement en amont pour s'assurer de leur fiabilité au moment du paiement et éviter les erreurs.
L'intention des entreprises de mener des projets plus globaux témoigne de l'importance de traiter et de gérer ce risque à une échelle plus large que celle d'un individu. En fin de compte, l'enjeu réside surtout dans l'amélioration de l'intégrité des données, rendue possible aujourd'hui par la mise en place de solutions technologiques fiables et intégrées. L'automatisation de la gestion financière et le suivi des factures fournisseurs de bout en bout, par exemple, permettent de garder une vue globale sur toutes les actions réalisées pour traiter un paiement, conformément aux règles strictes de la PAF (Piste d'Audit Fiable). Ces nouveaux outils constituent déjà une barrière efficace pour limiter le risque de fraude !
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